Article publié le 08 Mai 2014
Les Titulaires De Licences Playtech Sont Forcés De Se Retirer Du Marché Belge
Par: Aurélien MassotPlaytech, le plus grand fournisseur de logiciels de jeux en ligne dans le monde, c'est récemment retiré du marché belge.
La compagnie basée au Royaume-Uni a envoyé un avis à la société des associés de Gala Coral, une société leader pour que les parieurs puissent faire des achats dans leurs magasins et sur leurs sites en ligne à travers l'Europe, à William Hill, le premier bookmaker au Royaume-Uni, et à une importante société de paris en Europe, et ils ont indiqué qu'ils ne prendraient plus les paris des clients belges.
Les raisons des régulateurs sont indépendantes de leur volonté, a indiqué Playtech pour justifier leur décision. Cette décision des deux opérateurs de pari semble provenir de Playtech, l'entreprise qui fournit les jeux aux deux sites en Belgique, pour accélérer le retrait avant que les pénalités ne soient appliquées par les fonctionnaires belges. Les sites ont directement demandé à leur base de joueurs de régler les demandes de paiement de sorte qu'ils peuvent se retirer du pays le plus tôt possible.
600.000 euros ont été saisis ce mois-ci de Betclic Everest, un opérateur similaire de services de jeux, car les régulateurs belges cherchent à pénaliser les activités de jeux d'argent qui fournissent leurs services sans licence dans le pays. Le Procureur de la Belgique a affirmé que ces fonds et, éventuellement, d'autres ont été acquis grâce à des transactions illégales faites avec des jeux d'argent en ligne. Le service réfléchi sur la possibilité d'appliquer des pénalités aussi pour les joueurs qui placent des paris sur les opérateurs non agréées.
L'acquisition de la licence nécessaire pour opérer sur le marché belge est encore possible pour Playtech et leurs partenaires tels que Gala Coral et William Hill. Ce départ de la société est malheureux pour Playtech, car ils comptent beaucoup sur les marchés qui sont sur le point d'être règlementés selon Mor Weizer, PDG de Playtech. Ces régions du monde sont "la pierre angulaire des marchés qui seront bientôt réglementés", pour Playtech.
Pour avancer sur d'autres marchés européens, Playtech a travaillé en étroite collaboration avec le régulateur de jeu AAMS, Amministrazione Autonoma dei Monopoli di Stado, (Administration Autonome Des Monopoles d'État) en Italie. Ces efforts travaillent sur l'élaboration du programme qui permettrait à Playtech, ses filiales et ses partenaires qui opèrent actuellement en Italie sans licence soit de démarrer le processus de demande, soit de retirer de ce marché.